Back from the grave
Ca va faire plus d'une semaine que je vous ai délaissés mine de rien. Les raisons sont multiples (et au cas où vous l'auriez soupçonné, cela n'a rien à avoir avec la période d'essaimage des abeilles). Cette semaine je l'ai malgré tout passé pas mal sur le net car j'ai fait avance un peu mon projet de photographie.
J'ai donc le plaisir de vous annoncer que Thorfin, moi même donc possède son compte Deviant Art et qu'il l'a pas mal fourni en matériel artistique (ou presque, vous en serez juges). Presque 100 photos se sont retrouvées dessus, je vais donc éviter de vous en coller ici, ça ferait doublon. Au passage, la photo de début d'article est de moi.
Mon DEVIANT ART!!
(je réalise bande de petits veinards qu'il y a même ma trombine dessus, exit le confort de l'anonymat du net.)
Comme vous avez pu voir, j'ai multiplié les modèles, et les genres, bien que le noir et blanc reste ma tasse de thé. J'attends le moment où je pourrais enfin faire cette séance photo avec V. masque et sans masque bien sur. J'ai d'ailleurs déniché tout juste hier un coin vraiment très sympa.
Pour le reste ma semaine à été socialement remplie. Quelques fêtes bien arrosées ont égrainé mes soirées. On autre occasion pour des photos mais bien moins artistiques cette fois. Que voulez vous faire d'artistiques avec deux mecs bourrés qui se font une bataille de Boursin? (c'est la que je me rends compte à quel point ma vie peut être passionnante parfois)
J'ai enfin mes dates pour le stage final de ma formation de steward. Enfin une bonne nouvelle. Si tout va bien votre serviteurs sera officiellement membre de ce corps de métier dès le 8 Décembre. En plus le conseil général de ma région me finance l'intégralité du coup de la formation (800€ quand même).
Pour les moins bonnes nouvelles en revanche, j'ai envie de vous parler un peu du RSA. Outre le fit qu'il s'appelait RMI auparavant, il s'est pas mal modifié et entraîne un vrai capharnaüm administratif, digne de Kafka. Je m'explique, l'assistante-conseillère-bénévole-je ne sais quoi qui me file un coup de main dans mes recherches d'emploi dans le cadre justement de mon RSA m'a fait un petit topo. Les anciens RMIstes passés au RSA sont environ 8000 dans notre région. Ils constituent ce qui administrativement s'appelle le RSA socle. Ils ont pas l'air nombreux, mais le département de la CAF qui devait gérer la mise a jour de leur situation ainsi que le versement de leurs aides ramait déjà pas mal. Aujourd'hui il y a une autre tranche de la population concernée par le RSA. c'est ce que l'on appelle le RSA chapeau. IL comprend les salariés ne touchant visiblement pas assez pour faire vivre leur famille. L'exemple typique est celui d'un smicard , marié a une femme au chômage et qui ont le bonheur d'avoir disons 2-3 marmots sur les bras. On imagine dans ce cas que 1000€ par mois cela devienne assez limite pour nourrir tout le monde sans passer par le cannibalisme. toutes ces personnes ont désormais aussi droit au RSA, dans les mêmes condition que les bon vieux RMIstes. La blague c'est que cela fait passer le nombre d'assistés de 8000 à 28000, le tout géré par exactement le même département kafkaïen, si si vous savez celui qui ramait déjà avant. Conséquence? Mon RSA n' a pas été versé depuis 2 mois et ma banquière commence a faire sérieusement la tronche, professionnellement, même si elle me comprend.
Et histoire de mettre fin à la saga du "je ne trouve aucun travail", ma conseillère essaye de me propulser sur la voie de technicien en pharmacologie. Une formation de 6 mois pour savoir mettre des pilules dans des plaquettes en allu en 3-8... Je crois que là elle n'a vraiment pas saisi quelles étaient les secteurs d'activité qui m'intéressaient.
Et il ne me reste plus qu'a finir sur une note angoissante. Hidren notre ami serveur est tombé malade: toux, mal de gorge, nez qui coule fièvre. grippe surement. C'est très contagieux ON VA TOUS CREVER!!!! L'apocalypse a même commencé hier, il a du annuler sa participation à un jeu de rôles. Enfin, sur ce, je vais continuer a vivre normalement ma vie, et me soigner comme toujours si ca me tombe dessus: à coup d'alcool de prune.